Le système solaire

Avec le nombre de découvertes qui sont faites dans l’espace, on ne parle plus d’un système solaires, mais des systèmes solaires, et ce depuis 1995. On découvre toujours de nouvelles planètes qui repoussent les limites de nos connaissances sur les astres. Pourtant, pour cet article, nous nous contenterons de parler de celui qui comprend le Soleil et la Terre.

On parle quand même de toutes les planètes qui gravitent autour du Soleil, mais aussi de leurs satellites, des astéroïdes, des comètes et des planètes naines ! Cet ensemble, exprimé en UA (Unité Astronomique), est défini par la distance entre le Soleil et la Terre. Le système solaire ferait ainsi 86 à 100 Unités Astronomiques ; sachant qu’une unité équivaut à 150 millions de kilomètres. Dans ce guide, retrouvez toutes les informations et les réponses que vous vous posez sur le système solaire. De nombreux livres et ouvrages sont disponibles, si vous voulez approfondir vos connaissances.

Les planètes principales

Vous pensiez qu’il y avait 9 planètes dans le système solaire ? C’était le cas avant 2006, année pendant laquelle l’Union Astronomique Internationale a décidé de déclasser Pluton qui est considérée depuis comme une planète naine. Mais quels sont les critères pour déterminer ce qui est une planète et ce qui ne l’est pas ? Selon cette vénérable institution, une planète est un corps sphérique, qui gravite autour du Soleil et qui doit avoir absorbé tous les objets passant aux alentours, ce qui en fait l’objet dominant. Au contraire d’une planète naine qui ; bien que présentant les mêmes caractéristiques que les planètes classiques, dont la forme ronde causée par sa propre gravité, n’a pas l’ascendant sur les objets alentours.

On parle de deux sortes de planètes. Les planètes telluriques (ou internes), comme Mercure, La Terre, Mars et Vénus, sont petites et sont composées de fer et de roches. Alors que les géantes gazeuses ; qui sont des planètes externes, sont composées d’hydrogène, de glace et d’hélium. Parmi ces planètes, on compte Jupiter, Uranus, Neptune et Saturne. Voici les planètes qui composent notre système solaire, par ordre alphabétique.

Mars

marsOn a toujours supposé la présence d’eau sur Mars, car cette planète présentait des zones d’érosion, comme celle que l’on peut retrouver sur Terre. Depuis 2004, des astronomes ont apporté la preuve de cette présence, même si cela reste difficile à dater. Maintenant, Mars est devenu une planète sèche avec des zones composées de dioxyde de carbone et de l’eau gelée. Mais cette eau, à l’état liquide remonterait de la croûte martienne à certains endroits…Intrigués ? Allez faire un tour dans un des nombreux livres dédiés au système solaire.

Jupiter

jupiterDire de Jupiter que c’est juste une grosse planète serait très réducteur, car avec l’aide de ses anneaux et de ses satellites, elle devient un système planétaire à part entière ! Cette planète gazeuse est constituée d’hydrogène et d’hélium. Une de ses lunes (Io), mais aussi quatre de ses satellites, dont Europe, sont susceptibles de contenir de l’eau à l’état liquide, en surface ou sous une croûte gelée. Le plus gros satellite jovien (relatif à Jupiter), Ganymède, est plus grand que Mercure, elle-même !

Lune

moonLa Lune n’est pas une planète comme le pensent beaucoup de gens, mais le satellite naturel de la Terre. Sa proximité a permis à 12 hommes d’en fouler le sol, pour un moment marquant de l’Histoire. La Lune contribue largement à la vie sur Terre. Comment et pourquoi ? Nous vous invitons à consulter notre article rédigé à cet effet. Mais pour attiser votre curiosité, nous vous rappelons l’effet que la pleine Lune peut avoir sur la qualité du sommeil, sur la pousse des plantations etc…Une attraction et un pouvoir mystérieux qu’elle exerce sur les humains et les animaux depuis la nuit des temps…

Mercure

mercureL’extrême densité de Mercure s’explique par le fait qu’elle est constituée d’un noyau ferreux. Cette planète a subi les assauts de nombreux astéroïdes ; sa surface grêlée en est le meilleur témoin… Comment expliquer que Mercure puisse se situer à proximité du Soleil, alors que les minéraux ordinaires comme les silicates ne puissent pas s’en approcher assez pour se former ? Certainement parce que le noyau de Mercure est constitué de fer extrêmement dense.

Neptune

neptuneCette grande planète timide gazeuse, ne se laisse observer que par un bon télescope. Sa composition et sa couleur ; d’après des experts ; seraient les mêmes que celles d’Uranus. Si vous voulez percer les mystères de Neptune, n’hésitez pas à lire un des nombreux livres dédiés au système solaire.

Saturne

saturneCette planète aux anneaux complexes semble toujours en rivalité avec Jupiter, car elle possède également ses propres satellites. Parmi ces derniers, on peut parler de Titan, qui doit son nom à son atmosphère extrêmement épaisse. Elle fait de lui le champion dans cette catégorie des satellites du système solaire. Sur Encelade, une lune de Saturne, on a pu observer de l’eau liquide, jaillissant sous forme de geysers.

Terre

TerreLa présence d’eau liquide et la vie : deux points qui font de la Terre une planète à part entière. L’homme n’a de cesse de l’étudier, car elle recèle encore de nombreux mystères. Nous levons un peu le voile dans l’article consacré à notre planète Terre.

Uranus

uranusUranus, la septième planète du système solaire est elle aussi une planète bleue, à l’instar de la Terre. Mais si cette appellation, pour la Terre, s’explique par la présence de ses océans que l’on peut voir du ciel ; celle d’Uranus provient de la forte présence de méthane sur cette planète gazeuse.

Vénus

venus477°C, c’est la température qu’il faudrait affronter si nous voulions habiter sur Vénus, soit une atmosphère de dioxyde de carbone 90 fois plus épaisse que ce que nous supportons habituellement sur Terre…Nous avons rédigé un article plus exhaustif sur Vénus, la planète la plus chaude du système solaire !

 

Les autres corps

Pluton

plutonOn retrouve ici la délaissée Pluton, qui, comme Eris, Haumea, Makemake et Cérès sont désignées comme des planètes naines. Pour rappel, une planète naine est de forme ronde, de par leur gravité, mais n’étant pas assez grande pour avoir absorbé ce qui se trouve à proximité. L’UAI en fait donc des planètes mineures, dans son répertoriage ; ce qui ne les rend pas moins fascinantes. Cérès se différencie un peu des autres, car elle se trouve très loin, entre Mars et Jupiter et on pense qu’elle est, à l’instar de Pluton, Eris, Makemake et Haumea, composée d’un noyau rocheux entouré de plusieurs couches de glace. Les autres se situent bien après Neptune, à travers la ceinture de Kuiper.

Astéroïdes, météores et météorites

Ce ne sont pas moins de milliers de petits corps constitués de roche qui déplacent autour de Jupiter et Mars. Si certains ne sont pas plus gros qu’un grain de poussière, d’autres peuvent faire jusqu’à 500 kilomètres de long. Certaines forces peuvent les pousser pour qu’ils se rapprochent du Soleil. S’ils arrivent dans l’orbite terrestre, on les appelle alors des astéoroïdes. Le fait de toucher la surface de la Terre les transforme en météorites. Il est alors possible de les examiner pour recueillir des informations sur le système solaire. S’ils se contentent de traverser le ciel, de nuit, sous forme d’étoiles filantes (pensez à faire un vœu !), on les appelle des météores. On peut les observer avec une simple paire de jumelles.

En scrutant la surface de nombreuses planètes ou satellites, on se rend compte qu’elle révèle le passage de ces astéroïdes et des dégâts qu’ils ont pu faire en les heurtant. La Lune en présente un témoignage vibrant, avec ses cratères. Sur Terre, on ne voit que peu ce passage ; l’érosion ayant lissé la surface. Il faut attendre la chute d’un de ces cailloux venu du ciel pour comprendre l’impact que cela peut avoir. Pour note, il tombe plus de 200 météorites par jour sur Terre.

Les comètes

Mais alors, que sont les comètes ? Si elles tournent toutes autour du soleil ; elles se séparent en deux groupes. La ceinture de Kuiper orbite au-delà de Neptune. La taille des objets pris dans cette ceinture varie entre des petites boules de glace, pour atteindre la taille d’une planète naine. Les autres sont en orbite dans le nuage d’Oort. Nous allons parler de ce nuage dans le paragraphe suivant, plus en détail. Les comètes, qui font donc partie de ces objets, sont un mix de gaz gelé et de poussière, d’une taille de 4 à 12 km qui sont, a priori, trop loin pour être vues de la Terre.

Mais d’autres étoiles peuvent perturber leur orbite et les font dévier dans le système solaire. En s’approchant du Soleil, leur constitution de gaz et d’eau se réchauffe et avec la vitesse, créent une trainée de feu. Cela est alors visible et le spectacle est incroyable. Vous avez certainement entendu parler de la comète de Halley qui, tous les 75 ans, revient en direction du Soleil. Les fragments qui se détachent de ces comètes peuvent être quelquefois plus gros que la Terre ! Quand elles atteignent la surface d’une planète, à plus de 200 000 kilomètres/heure, on imagine ce que cela peut donner.

Nuage de Oort

On a parlé du nuage de Oort pour la première fois en 2004. Un planétoïde faisant 1700 km de diamètre et appelé Sedna ; normalement situé à 130 milliards de kilomètres du Soleil, se trouvait alors à 13 milliards de kilomètres de l’astre Solaire. Comment expliquer cette lente révolution ? Les astronomes ont alors émis l’hypothèse de la présence d’un nuage ; le fameux nuage de Oort, qui se situerait entre le soleil et le milieu interstellaire ; ce que l’on appelle l’héliopause. Ce nuage garderait prisonnier des fragments de glace et de poussière pendant une période très longue, jusqu’à ce qu’une étoile passe suffisamment près pour les faire sortir de ce nuage, grâce à sa force gravitationnelle. Les objets se situant au-delà de Kuiper ou d’Oort sont donc susceptibles de ne jamais revenir vers le Soleil.

Quatre ouvrages sur le système solaire

Le système solaire - Une exploration visuelle des planètes, des...
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Les planètes
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Système solaire
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Le système solaire Niveau 4 - Tous lecteurs ! - Ed.2010
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La naissance du système solaire

systeme solaire

D’où vient le système solaire ? Tout ce qui le compose, malgré leurs disparités, aurait la même origine. De nombreuses théories tentent d’expliquer l’apparition des planètes. Ainsi, philosophe, astronomes et mathématiciens, s’unissent pour tenter de trouver des explications. Une d’entre elles suppose l’explosion d’un nuage de gaz qui se serait dispersé sous la forme de multiples anneaux. Ceux-ci auraient gagné en densité jusqu’à devenir des planètes. Des scénarios catastrophes se dessinent alors en imaginant ce que donnerait la rencontre d’une étoile avec le Soleil. Mais, si un tel événement arrivait, il y a fort à parier que la chaleur du Soleil désagrégerait cet invité.

Une des théories les plus récentes, consiste en l’affirmation que le Soleil et le système solaire soient liés par une formation commune il y a 4,6 milliards d’années. Des supernovas (des étoiles qui explosent quand elles arrivent en fin de vie) auraient fragmenté un nuage interstellaire, pour créer une nébuleuse solaire, avec un centre dense. Cette densité aurait permis au Soleil de se former. En étudiant la composition des comètes ; ce qui a été fait lors des missions Deep Impact et Stradust, on s’est rendu compte qu’elles étaient constituées de matières qui se trouvent de part et d’autres du système solaire. On pense donc que des planètes, initialement proches du Soleil, en se déplaçant, ont modifié l’orbite d’autres planètes. Ainsi d’autres planètes, présentes à la formation du système solaire auraient été détruites ; suite à des collisions ou seraient sorties du système solaire. Cette migration planétaire est, depuis, examinée avec soin pour fournir des explications plus approfondies.

On pense donc que la formation des planètes serait liée à celle des étoiles. Cela suppose que ce sont autant de planètes qui tournent autour des milliards d’étoiles, dont les binaires et les multiples, présentes dans notre galaxie…Le champ des possibles quant aux explications, aux mystères dormant encore dans l’ensemble des galaxies et des systèmes solaires semble donc infini. Un bonheur pour tout astronome !